• • ça n'arrive pas qu'à Hennebont !

    Le 1er février, un  quai s'est brutalement éventré au port de pêche des Sables d'Olonne, suite à de fortes pluies.

    ça n'arrive pas qu'à Hennebont !

    L'effondrement a été soudain. En une heure, un trou de trois mètres de profondeur sur cinq de large et plus de 50 m de long s'est formé dans un quai du port des Sables-d'Olonne. La paroi en béton a plié mais n'a pas rompu, empêchant la partie effondrée de basculer dans l'eau. La menace que pouvait créer l'effondrement dans le port de cette partie du quai a amené à interdire tout mouvement dans le port de pêche. Les voiliers, amarrés juste en face, ont été évacués et l'accès aux pontons fermé. Des travaux ont été engagés pour désolidariser le tronçon effondré de l'ensemble du quai afin de le faire tomber dans l'eau.

    Des travaux d'enrochement ont été pratiqués d'urgence par le Conseil général de Vendée, propriétaire de l'ouvrage.

    Article de Ouest-France du 1er février (cliquer sur le lien)

    Extraits de l'article : 

    « C'était juste avant 10 h. On a entendu un bruit sourd. Quand on est sorti, on n'a rien vu dans un premier temps. Puis, en s'approchant, on s'est rendu compte que le quai était descendu de 50 cm », raconte un employé d'un atelier de la Cabaude. L'effondrement a été soudain. Un chalutier, amarré juste à cet endroit, a largué les amarres dans l'urgence. « Après, ça s'est enfoncé progressivement. »

    En l'espace d'une heure, un trou de 3 mètres de profondeur sur 5 de large et plus de 50 m de long s'est formé. La paroi en béton du quai a plié mais n'a pas rompu, empêchant la partie effondrée de basculer dans l'eau.

    Que s'est-il passé ? Christophe Lourme, directeur du service maritime du conseil général, avance une hypothèse : « C'est la combinaison de deux phénomènes. Avec les pluies diluviennes de ces derniers mois, des cavités ont dû se former en dessous. Ce matin, à marée descendante avec un fort coefficient, l'ensemble a ployé sous la pression. »

    L'usure du temps n'est pas en cause. Cette partie de quai n'a qu'une quarantaine d'années.

    Manifestement le journaliste n'y connaît rien, et le directeur du service maritime du conseil général de Vendée pratique la désinformation, cela va de soi : cet événement ne peut être que la conséquence d'un défaut d'entretien dû à la négligence coupable des élus.

     

     

     

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